Un musée à la station polaire de Tikhaya Bay, en Terre François-Joseph

D’ici quatre ans, un hangar de la station Tikhaya Bay sur l’île Hooker sera restauré et aménagé pour devenir un musée consacré à l’histoire de l’exploration polaire, selon l’Agence TASS. D’après Pavel Filin, de la Société de l’Histoire militaire russe, il abritera des expositions temporaires et des avions, notamment une réplique du U-2, dont beaucoup d’exemplaires ont stationné sur l’île dans les années 30. Les visiteurs pourront y boire le thé tout en s’informant sur l’histoire du développement de l’Arctique, en particulier celle de l’aviation polaire soviétique et de l’Archipel François-Joseph. Victor Boyarsky, Président de la Commission Polaire au sein de la Société Géographique Russe, a déclaré que, après la réouverture d’autres stations polaires, la restauration des installations à Tikhaya Bay était le premier projet de ce genre

En savoir plus : (en anglais)
tass.com

5e symposium international sur la recherche en Arctique :

Le changement de l’Arctique et ses impacts, du régional au global, 15-18 janvier 2018, à Tokyo

L’Arctique subit des changements rapides, les causes de ces changements ne sont pas encore toutes identifiées et des questions demeurent sur le rôle de l’activité solaire, du trou d’ozone, des nuages, du méthane, des aérosols, des sols et d’autres facteurs. Les changements en Arctique ont des impacts sur le climat global ainsi que sur les écosystèmes et sur les sociétés humaines des hautes latitudes. Une meilleure compréhension de ces processus est nécessaire, ainsi une meilleure information pourra être fournie à la société et aux parties prenantes, en particulier les décideurs.

Quelques titres parmi les 15 sessions
• Atmosphère.
• Océan et glace de mer.
• Calottes glaciaires, glaciers et noyaux de glace.
• Politique et économie.
• Dimensions culturelle et sociale.
• Cycles biogéochimiques et biodiversité des écosystèmes terrestres sous le réchauffement de
l’Arctique.
• Développement durable dans l’Arctique russe : perspectives d’après des études économiques,
environnementales et politiques.
• Synthèse des interactions locales entre le permafrost et les sociétés humaines.
Pour en savoir plus : ISAR-5

Recherches Arctiques / CNRS /9/01/2018

Les déchets nucléaires toujours là

Il faudra encore cinq ans à la Russie pour renflouer l’épave d’un sous-marin nucléaire qui gît au fond de la Mer de Kara. Le sous-marin K-27 a été coulé en 1982 devant la côte sud-est de la Nouvelle-Zemble, avec deux réacteurs nucléaires à bord.
Pendant l’ère soviétique de nombreux autres réacteurs de sous-marins, mais aussi du brise-glace nucléaire « Lénine » furent coulés dans cette région, ainsi que 17 000 containers de déchets radio-actifs.

Les besoins énergétiques des ours polaires menacés par la fonte de la banquise

Les travaux, issus de scientifiques américains et canadiens et parus dans la revue Science montrent que ces mammifères dépensent beaucoup plus d’énergie qu’ils n’en stockent, interrogeant de fait leur capacité de reproduction et de survie.
Partout la banquise se réduit comme peau de chagrin. Sa superficie pérenne décroît à un taux de 14 % par décennie, la débâcle printanière se produisant plus tôt tandis que l’englacement automnal débute plus tard. Or, cet environnement constitue à la fois l’habitat des ours polaires, leur lieu de reproduction et de chasse. La disparition de la glace de mer et sa fragmentation réduisent l’accès des prédateurs à leurs proies favorites, les phoques, qui constituent 90 % de leur alimentation. Les plantigrades doivent dorénavant marcher et nager davantage, sans garantie de succès car, dans certaines régions, l’abondance de la nourriture décline en même temps que la banquise.

En savoir plus :
lemonde.fr
Actualites-news-environnement.com

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